Le logiciel privateur est souvent malveillant
On appelle logiciel privateur, ou logiciel non libre, un logiciel qui ne respecte pas la liberté des utilisateurs et leur communauté. Un programme privateur met son développeur ou son propriétaire en position d'exercer un pouvoir sur les utilisateurs. Ce pouvoir est en soi une injustice.
Cette page vous montrera que cette injustice première conduit souvent à d'autres injustices : les fonctionnalités malveillantes.
Le pouvoir corrompt ; le développeur du programme privateur est tenté de concevoir ce dernier de telle sorte qu'il fasse du tort aux utilisateurs (un programme de ce type est appelé malware, ou logiciel malveillant). Bien sûr, le développeur ne fait généralement pas cela par méchanceté, mais plutôt pour faire du profit sur le dos des utilisateurs. Cela ne rend pas cet état de fait moins mauvais ni plus légitime.
Succomber à cette tentation devient de plus en plus fréquent ; c'est pratique courante de nos jours. Le logiciel privateur moderne est typiquement un moyen de mal se conduire.
En janvier 2021, les pages de ce répertoire dénombraient à peu près 500 cas de fonctionnalités malveillante (appuyés par plus de 570 références), mais il y en a sûrement des milliers d'autres dont nous ne savons rien.
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Injustices ou techniques | Produits ou sociétés |
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Les utilisateurs de logiciel privateur sont sans défense contre ces formes d'abus. La seule manière de les éviter est d'exiger du logiciel libre (respectueux de la liberté). Ses utilisateurs ont d'assez bons moyens de se défendre contre les fonctionnalités malveillantes puisque ce sont eux qui le contrôlent.
Ajouts récents
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2021-01
Un pirate a pris le contrôle de cages de chasteté connectées et exigé une rançon. Ces cages sont contrôlées par une appli mobile privatrice.
(Notez que cet article utilise le terme « hackers » à mauvais escient.)
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2021-01
À compter de 2021, WhatsApp (l'une des filiales de Facebook) force ses utilisateurs à communiquer des données personnelles sensibles à la maison-mère. Ceci accroît le pouvoir de Facebook sur les utilisateurs et compromet un peu plus leur vie privée et leur sécurité.
À la place de WhatsApp, vous pouvez utiliser GNU Jami, qui est un logiciel libre et respecte les libertés numériques de l'utilisateur.
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2016-04
Beaucoup de jeux populaires sur mobiles sont basés sur un système de récompense aléatoire appelé gacha qui est particulièrement efficace sur les enfants. Une des variantes de gacha est illégale au Japon depuis 2012, mais les autres variantes incitent toujours les joueurs à dépenser de manière compulsive des sommes extravagantes pour des babioles virtuelles.
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2021-01
La plupart es appareils connectés répertoriés par Mozilla dans la liste « confidentialité non incluse sont conçus pour espionner l'utilisateur, même s'ils satisfont aux « normes minimum de sécurité » de Mozilla. De plus, la sécurité est mal prise en compte dans la conception de ces appareils, ce qui rend les utilisateurs vulnérables à l'espionnage et à l'exploitation de failles par des pirates informatiques.
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2021-01
Le logiciel de comptabilité personnelle Quicken a une politique d'abandon de produit, autrement dit d'obsolescence programmée qui constitue une injustice pour les utilisateurs. Un programme libre laisserait le contrôle aux utilisateurs, mais ce n'est pas le cas avec un logiciel privateur.